Soutien aux familles et aux enfants
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RESF57 a vu le jour pour soutenir des familles de Moselle sans papiers. Au mépris du plus élémentaire respect des droits de l'homme, ces familles et leurs enfants vivent dans les affres d'une expulsion pouvant avoir lieu à tout moment. Nous dénoncons les mesures indignes qui conduisent à de telles situations intolérables. Rejoignez nous, laissez nous un message, un commentaire. Des enfants ont besoin de vous !
30 janvier 2008
28 janvier 2008
27 janvier 2008
26 janvier 2008
le film de la manifestation - 26/01 -
- 4:20 lecture du discours aux militants devant le centre socioculturel
- 11: 35 prise de parole du comité de soutien ResfMorhange devant l'assemblée générale en présence de JP.Masseret, président du conseil régional de Lorraine et P.Leroy, président du conseil général de Moselle
24 janvier 2008
22 janvier 2008
21 janvier 2008
20 janvier 2008
19 janvier 2008
18 janvier 2008
17 janvier 2008
16 janvier 2008
Loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile : la HALDE relève plusieurs dispositions à caractère discriminatoire
la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre Les Discriminations et pour l'Egalité) considère que ces dispositions méconnaissent des directives européennes ou des conventions internationales auxquelles la France est partie.
C’est le cas pour :
- les conditions de ressources exigées pour les personnes handicapées qui demandent le regroupement familial,
- la suspension des prestations familiales en cas de non-respect du contrat d’accueil et d’intégration,
- l’identification par les empreintes génétiques des enfants entrant sur le territoire dans le cadre du regroupement familial,
- la non-motivation de la décision d’« obligation de quitter le territoire français » (OQTF) après un refus ou un non-renouvellement de titre de séjour,
- l’exigence d’une autorisation spécifique pour les étrangers résidents de longue durée souhaitant exercer une profession commerciale.
Le Collège de la HALDE a transmis sa délibération au Premier ministre et au ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement
« Invitation à quitter la France » à l'ARIEL à Metz
« Invitation à quitter la France »
JEUDI 17 JANVIER 2008 20H30
AU CINEMA ARIEL à METZ RUE DU PALAIS
DEBAT AVEC MURIELLE MERCIER DE LA CIMADE
Amis, professeurs et parents d’élèves se mobilisent autour d’eux pour faire face à cette menace.
Au plus près des lycéens et de leur entourage, Marion Stalens la réalisatrice a suivi pendant plusieurs mois le parcours du combattant dont les deux jeunes gens ont fini par sortir victorieux. Entre dialogues informels et rencontres provoquées, le film soulève de multiples interrogations sur les questions complexes de l'immigration et de l'identité. Au-delà d’une chronique dont les évènements se déroulent au plus fort des expulsions de l’été 2006, le film permet d’observer l’émergence de nouvelles formes de solidarité dans la société française.
A L’ISSUE DU FILM, UN DEBAT SUR LA REALITE QUE VIVENT LES RETENUS AUX CENTRE DE RETENTION DE METZ ET D’AILLEURS SERA ANIME PAR MURIELLE MERCIER DE LA CIMADE, COORDINATRICE REGIONALE POUR LES CENTRES DE RETENTION, ET QUI INTERVIENT AUX CENTRES DE RETENTION DE METZ ET STRASBOURG
Alors que les incidents se multiplient dans les centres de rétention, la Cimade dénonce la « demesure de la politique d’expulsion ». La Cimade n’hésite pas à dire, dans son rapport 2006, que « certains centres ont été transformés en véritables camps. ». On institue la privation de liberté comme mode de gestion des personnes migrantes. C’est une forme d’industrialisation de l’éloignement. A cet égard, la construction de centres de grand ampleur et de nouveaux centres comme celui de Metz (98 places à l’horizon 2008) est très inquiétante. On approche des 2000 places en centre de rétention administrative, sans compter les locaux de rétention-une centaine en France- Des moyens supplémentaires sont engagés pour permettre à la machine administrative de gérer plus d’expulsions et de renvois.400 à 500 places sont encore attendues Les arrestation au domicile sont devenues quotidiennes. Plus de 300 mineurs ont été conduits en rétention avec leur proche en 2007. C’est une mécanique froide qui n’est pas là pour apprécier les situations personnelles, mais pour atteindre des résultats chiffrés, des quotas d’expulsion.
Le projet de directive européenne sur la rétention et l’expulsion des étrangers veut aller plus loin et prévoit des durées de rétention pouvant aller jusqu’à 18 mois …
petite leçon de bonneteau et de cynisme...
"j'enfume, tu enfumes, il enfume.....
je détourne la question, je me pose d'autres questions sans rapport avec l'interrogation posée, je m'insurge contre un terme employé ("criminel" en l'occurrence)et je réussis le tour de force d'utiliser le même terme pour expliquer la nécessité d'expulser les sans papiers...
je suis trop fort....non ?
pour un gars qui passe ses week ends à Marne la Vallée avec mickey,je trouve quand même que c'est pas mal........ "
15 janvier 2008
14 janvier 2008
semaine internationale contre l'enfermement des personnes sans papiers - METZ -
Dans le cadre de la Semaine Internationale Contre l’ Enfermement des Personnes Sans Papiers, du 14 au 19 janvier 2008
RESF Metz organise :
du samedi 12 au dimanche 20 janvier :
une expo photo CIMADE dans le hall des cinémas Caméo, rue du Palais, et Palace , place St Jacques,
le jeudi 17 janvier à 20 h 30
la projection du film de Marion Stalens " Invitation à quitter le territoire" , au cinéma Caméo, rue du Palais à Metz ; la séance sera suivie d’un débat animé par Muriel Mercier, permanente de la Cimade au CRA
le samedi 19 janvier à 14 h à l’Esplanade, place de la République
Grande manifestation régionale Contre l’ Enfermement des Personnes Sans Papiers, Contre le Centre le Rétention provisoire ouvert à Metz depuis juillet 2007, et Contre l’ouverture d’un nouveau CRA au 1er novembre 2008 . Ce dernier aura une capacité de 95 places, et sera spécialisé dans l’accueil de familles avec enfants !
Venez avec vos baluchons, valises, sacs et bagages de toutes sortes, cette marche témoignera de notre solidarité avec ceux à qui on ne permet pas de s’arrêter .
Soyons nombreux à venir témoigner notre soutien aux étrangers retenus, expulsés, expulsables et victimes de la politique du chiffre !
11 janvier 2008
08 janvier 2008
Un Algérien se tue en se défenestrant pendant une perquisition
Reda Semoudi, 26 ans, s'est tué en sautant par la fenêtre de son immeuble, situé à Noisy-le-Sec, alors que la police l'accompagnait pour une perquisition dans le cadre d'une affaire de stupéfiants.
Un Algérien de 26 ans, qui était en garde à vue, s'est tué mardi 8 janvier en se défenestrant du 9ème étage d'un immeuble de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) où la police l'accompagnait pour une perquisition dans le cadre d'une affaire de stupéfiants, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon une source proche de l'enquête, l'homme "a échappé à la vigilance des policiers" de la brigade des stupéfiants de Paris et "a sauté par la fenêtre" d'un "étage élevé". L'homme avait été interpellé la veille "sous une fausse identité" pour un trafic présumé de subutex.
Sans-papiers, père de trois enfants
La préfecture de police de Paris a confirmé sa mort sans toutefois pouvoir donner l'identité de la victime. L'IGS a été saisi par le parquet de Bobigny.
Selon deux proches de la victime, interrogés par l'AFP, l'homme s'appelait Reda Semoudi et était âgé de 26 ans. Algérien sans papiers depuis cinq ans en France, il était père de trois enfants et sa compagne attendait un quatrième enfant.
Il est tombé du 9ème étage de son immeuble, situé au 8 rue Charles Baudelaire, selon ses proches.
"Il a peut-être eu peur et a sauté", a dit sa sœur.
"Menotté" et "pieds nus"
Selon une amie de cette dernière, "les premiers habitants à avoir vu le corps disent qu'il avait les menottes aux poignets lorsqu'il a sauté". Elle-même, arrivée un peu plus tard sur les lieux, a vu le corps sans menottes et "pieds nus". Selon une source judiciaire, "l'homme était menotté pendant la perquisition" qui s'est déroulée en fin de matinée.
"On pense que la police l'accompagnait pour qu'il récupère ses affaires avant d'être expulsé", a commenté l'amie. La compagne de la victime "a une carte de résidence", selon la même source. (Avec AFP)
06 janvier 2008
05 janvier 2008
BRAVO MR. le Préfet de Moselle !
A peine la nouvelle année commencée que les expulsions reprennent.
Nous venons d’apprendre que Zaccariae MEDDAH a été expulsé samedi 5 janvier début d’après-midi vers le Maroc.
Agé de vingt-trois ans, en France depuis 9 ans, depuis qu’il a l’âge de 14 ans, il a ete arrête sur décision de la préfecture de Moselle début décembre alors qu’il rendait visite à sa famille dans la région de Metz.
Zaccariae MEDDAH résidait dans le 17ème arrondissement de Paris, où il était hébergé par son père, Monsieur Mohammed MEDDAH, titulaire d’un titre de séjour de 10 ans.
Monsieur Mohammed MEDDAH est malade, atteint de troubles psychiques, qui se caractérisent par des absences occasionnelles, des trous de mémoire et des pertes d’orientation. Suite à sa maladie, Mohammed MEDDAH se trouve dans l’incapacité d’assumer un travail. Zaccariae est le seul soutien de son père. Nous ne pouvons pas concevoir, que père et fils soit séparés l’un de l’autre.
Monsieur MEDDAH père, réside en France depuis 1974, Zaccariae est entré en France légalement en 1999 . Il a un demi-frère français, trois oncles et de nombreux cousins, qui vivent tous de façon régulière sur le sol français. C’est d’ailleurs à l’occasion d’une visite à sa famille que Zaccariae s’est fait arrêter à Metz. Lui seul n’a pas de titre de séjour. Sa demande de régularisation a été rejetée en 2003, refus qui l’a par ailleurs empêché de poursuivre une formation en alternance et qui a ainsi mis fin à sa scolarité.
rue89 - 5/01 -
Régularisation par le travail: un "piège" pour le Gisti
Par Chloé Leprince (Rue89) 02H00 05/01/2008
L'association alerte contre l'illusion d'une vague de régularisations qui cacherait une stratégie de fichage des clandestins.
04 janvier 2008
03 janvier 2008
02 janvier 2008
Mesnil-Amelot : situation toujours tendue au centre de rétention
Etrangers clandestins à Calais (AP) La situation au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) était toujours tendue, mardi 1er janvier au soir, où des sans-papiers entendaient poursuivre leur mouvement de grève de la faim pour protester contre leurs conditions de rétention, a affirmé à l'AFP un de leurs porte-parole.En début de soirée, les protestataires - environ quatre cinquièmes des pensionnaires [114 lundi, ndlr] - "mobilisés", entendaient manifester dans la cour du centre pour la deuxième fois de la journée et comptaient poursuivre leur mouvement de grève de la faim entamé jeudi dernier, a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement, Benjamin Badikadila.La préfecture évoque une situation "calme"Alors que la préfecture indiquait dans un premier temps mardi que la situation était "calme", le directeur de cabinet de la préfecture, Philippe Portal, joint par l'AFP vers 18H30, a reconnu qu'"un rassemblement spontané sur le terrain central" avait eu lieu à la mi-journée et que "la moitié des retenus (avaient) refusé de manger leurs repas".Le mouvement de protestation des retenus contre leurs conditions de rétention a commencé la semaine dernière au CRA du Mesnil-Amelot par la rédaction de "doléances" portées au chef du centre et une grève de la faim pour certains de jeudi à samedi.Il s'est ensuite étendu aux deux CRA de Paris-Vincennes, où les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de samedi à dimanche et de dimanche à lundi, pour faire rentrer dans leurs chambres les protestataires qui voulaient rester dans la cour. Un rassemblement de soutien, personnalités et militants de RESF, a réuni 80 personnes devant ces deux centres mardi après-midi. (avec AFP)
01 janvier 2008
drôles de voeux....
Son objectif réel est clair : il s’agit d’intimider et de dissuader les hébergeants et les visiteurs en centre de rétention.
Voilà où nous en sommes.
Les valeurs républicaines sont piétinées, les droits de l’Homme sont bafoués. Il est toujours difficile pour des citoyens de se lever pour défier l’ordre établi, pour ne plus respecter ce qui n’est pas respectable. C’est ce que nous avons commencé à faire. Le chemin sera long. Mais la cause est noble, exaltante.
Bonne année 2008 à toutes et tous !