Un Algérien se tue en se défenestrant pendant une perquisition
NOUVELOBS.COM 08.01.2008 17:18
Reda Semoudi, 26 ans, s'est tué en sautant par la fenêtre de son immeuble, situé à Noisy-le-Sec, alors que la police l'accompagnait pour une perquisition dans le cadre d'une affaire de stupéfiants.
Un Algérien de 26 ans, qui était en garde à vue, s'est tué mardi 8 janvier en se défenestrant du 9ème étage d'un immeuble de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) où la police l'accompagnait pour une perquisition dans le cadre d'une affaire de stupéfiants, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon une source proche de l'enquête, l'homme "a échappé à la vigilance des policiers" de la brigade des stupéfiants de Paris et "a sauté par la fenêtre" d'un "étage élevé". L'homme avait été interpellé la veille "sous une fausse identité" pour un trafic présumé de subutex.
Sans-papiers, père de trois enfants
La préfecture de police de Paris a confirmé sa mort sans toutefois pouvoir donner l'identité de la victime. L'IGS a été saisi par le parquet de Bobigny.
Selon deux proches de la victime, interrogés par l'AFP, l'homme s'appelait Reda Semoudi et était âgé de 26 ans. Algérien sans papiers depuis cinq ans en France, il était père de trois enfants et sa compagne attendait un quatrième enfant.
Il est tombé du 9ème étage de son immeuble, situé au 8 rue Charles Baudelaire, selon ses proches.
"Il a peut-être eu peur et a sauté", a dit sa sœur.
"Menotté" et "pieds nus"
Selon une amie de cette dernière, "les premiers habitants à avoir vu le corps disent qu'il avait les menottes aux poignets lorsqu'il a sauté". Elle-même, arrivée un peu plus tard sur les lieux, a vu le corps sans menottes et "pieds nus". Selon une source judiciaire, "l'homme était menotté pendant la perquisition" qui s'est déroulée en fin de matinée.
"On pense que la police l'accompagnait pour qu'il récupère ses affaires avant d'être expulsé", a commenté l'amie. La compagne de la victime "a une carte de résidence", selon la même source. (Avec AFP)
Reda Semoudi, 26 ans, s'est tué en sautant par la fenêtre de son immeuble, situé à Noisy-le-Sec, alors que la police l'accompagnait pour une perquisition dans le cadre d'une affaire de stupéfiants.
Un Algérien de 26 ans, qui était en garde à vue, s'est tué mardi 8 janvier en se défenestrant du 9ème étage d'un immeuble de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) où la police l'accompagnait pour une perquisition dans le cadre d'une affaire de stupéfiants, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon une source proche de l'enquête, l'homme "a échappé à la vigilance des policiers" de la brigade des stupéfiants de Paris et "a sauté par la fenêtre" d'un "étage élevé". L'homme avait été interpellé la veille "sous une fausse identité" pour un trafic présumé de subutex.
Sans-papiers, père de trois enfants
La préfecture de police de Paris a confirmé sa mort sans toutefois pouvoir donner l'identité de la victime. L'IGS a été saisi par le parquet de Bobigny.
Selon deux proches de la victime, interrogés par l'AFP, l'homme s'appelait Reda Semoudi et était âgé de 26 ans. Algérien sans papiers depuis cinq ans en France, il était père de trois enfants et sa compagne attendait un quatrième enfant.
Il est tombé du 9ème étage de son immeuble, situé au 8 rue Charles Baudelaire, selon ses proches.
"Il a peut-être eu peur et a sauté", a dit sa sœur.
"Menotté" et "pieds nus"
Selon une amie de cette dernière, "les premiers habitants à avoir vu le corps disent qu'il avait les menottes aux poignets lorsqu'il a sauté". Elle-même, arrivée un peu plus tard sur les lieux, a vu le corps sans menottes et "pieds nus". Selon une source judiciaire, "l'homme était menotté pendant la perquisition" qui s'est déroulée en fin de matinée.
"On pense que la police l'accompagnait pour qu'il récupère ses affaires avant d'être expulsé", a commenté l'amie. La compagne de la victime "a une carte de résidence", selon la même source. (Avec AFP)
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