douanier Soutien aux familles et aux enfants <br> sans-papiers de Moselle (57): février 2007

27 février 2007

guignols de l'info - 27/02 -


24 février 2007

E Macias - témoignage d'une mère de famille -15/02

Ecoeurée!

Je suis écœurée par cette histoire. Que Enrico Macias se crêpe le chignon avec Christophe Alévèque m' indiffère (voir vidéo). Mais que, pour se justifier, Enrico Macias ose parler des familles et des enfants sans papiers (en avançant des chiffres totalement fantaisistes) pour se justifier, ça me met vraiment en colère. Je suis parent d'élèves dans une école du 18e, dans laquelle M. Macias est venu un soir pour défendre devant la presse les familles de sans-papiers. Il a dit : « Il faudra qu'on me passe sur le corps avant d'expulser ces enfants. » Depuis, il a tourné casaque, abandonné les familles qu'il avait promis de soutenir.
Suite à cette manifestation, lors d'un débat sur France2 avec M. Sarkozy, M. Macias avait interpelé (voir vidéo) le ministre sur le cas de nos familles. Le lendemain nous recevions un ordre du ministère de lui communiquer les dossiers des familles. Nous lui avons transmis 7 dossiers de familles qui correspondaient aux critères de la circulaire, mais avaient été déboutées. Ce que nous voulions montrer, c'est qu'il n'y avait pas eu égalité de traitement dans l'application de la circulaire.
Depuis début décembre, nous attendons le résultat des nouvelles investigations. La semaine dernière, M. Macias a eu l'un d'entre nous au téléphone, nous informant que, outre sa décision de passer dans le camp du ministre de l'Intérieur, la décision avait été prise, que quelques unes de ces familles seraient régularisées, mais pas toutes. Il avait une lettre du ministre lui expliquant tout cela. Et que chaque famille recevrait un courrier de la préfecture lui donnant le résultat du recours. Et M. Macias faisait part de son refus de continuer de s'investir auprès de ces familles. Il les lâchait. Or, depuis, l'un d'entre nous a été se renseigner à la préfecture. Les services concernés n'ont pas eu communication d'une quelconque décision de la part du ministère. Pis, les dossiers sont toujours en cours d'investigation. Qu'est-ce que cela veut dire… C'est la vie d'hommes, de femmes, d'enfants qui est en jeu.
Alors oui, je comprends Christophe Alévèque quand il se gausse à l'idée que Sarkozy ait changé. Dans le 18e la semaine passé, les trois quarts des écoles ont été mobilisées pour protester contre les rafles qui ont lieu tous les jours, certains enseignants se sont même mis en grève, soutenus par les parents d'élèves. Une petite fille de 3 ans et demi est privée de sa mère depuis mi décembre, car celle-ci a d'abord été raflée puis expulsée vers madagascar. Des enfants vivent dans la peur et l'angoisse. Il faut regarder le site de Resf pour se rendre compte de ce qui est fait au nom de la France et que tout ceci rappelle de bien horribles souvenirs. M. Macias disait qu'il faudrait lui passer sur le corps… Force m'est de constater que c'est fait, et qu'il s'en est plutôt bien remis. Pas nos protégés. .

23 février 2007

réunion resf57

PROCHAINE REUNION RESF METZ LE MERCREDI 28 FEVRIER 2007 a 20H AU MRAP
18, RUE DE VANDERNOOT A METZ

(continuer sur 1 km environ l'avenue André Malraux à partir de la sortie arrière de la gare SNCF, après la pharmacie, tourner à gauche :il y'a une pancarte "résidence Vandernoot")

A l'ordre du jour:

1)Point sur le prochain parrainage du 6 Mars:parrains/filleuls/organisation
2)Point d'actualité: la situation des jeunes majeurs isolés
3)Point sur la journée de formation du 3 Mars
4)Point sur la soirée projection-débat du 6 Mars: organisation de la soirée et annonce (tirage du tract, collage d'affiches, etc...)
5)Proposition d'une rencontre avec la Préfecture le 12 Mars
6)Proposition d'une manif contre le centre de rétention le 24 Mars: préparation
7)campagne contre le centre de rétention
8)Divers et agenda
9)préparation de la prochaine réunion départementale

22 février 2007

le monde - 23/02 -

en grève de la faim pour son ami sans papiers !


20 février 2007

républicain lorrain - morhange - 20/02

17 février 2007

évènements RESF57

Samedi 3 mars de 9h a 17h : foyer des jeunes travailleurs pîlatre de rozier rue georges ducrocq à Metz
Journee de formation/d'information sur la nouvelle loi sur l'immigration, les grands axes de la loi, les nouveautés, les cas pratiques...
animée par nicole mussle, vice-présidente du mrap de moselle et d'autres intervenants.
ouvert a tous.
participation:5 €. possibilité de déjeuner sur place (self) pour 7€ tout compris
réservation indispensable (tel au 0687951720)

Jeudi 8 mars a 20h30: projection-débat au cameo-ariel de metz. Le film "Bienvenue en Afrique" sera suivi d'un débat animé par Emmanuel Terray, anthropologue ayant travaillé depuis de nombreuses années en Afrique, militant du 3ème collectif des sans papiers de Paris. Le débat lancera la mobilisation contre l'ouverture programmée d'un centre de rétention à METZ au Printemps et la construction d'un centre pour la fin de l'année 2007, qui devrait déboucher sur une grosse manifestation fin Mars. D'ores et déjà, la date du 24 Mars est proposée.

16 février 2007

famille Laindouzi - Morhange - urgent -

Nous sommes inquiets au sujet d'une des familles dont nous nous occupons. Il s'agit de la famille Laindouzi. Elle a reçu avant hier une lettre de la Préfecture. Pour la première fois en Moselle, il ne s'agit pas d'une "invitation" à quitter le territoire français mais bien d'une "obligation". Cette procédure est conforme avec la nouvelle loi (réforme du ceseda).

A tout moment, conformément au contenu de cette loi, la famille ou un de ses membres peuvent être expulsés immédiatement (sur simple contrôle d'identité par exemple). Le passage au centre de rétention n'est plus obligatoire, un seul des membres peut être expulsé (il n'est pas nécessaire que la famille soit au complet).
Certains cas (dans le sud de la France en particulier) ont eu lieu tout récemment.

La famille Laindouzi a trois enfants Sarah (12 ans), Fetallah (13 ans) et Aymen (4 ans). Les enfants sont parfaitement intégrés, parlent admirablement notre langue et donnent entière satisfaction à leurs enseignants. Leurs chemins de vie seraient littéralement cassés par une expulsion brutale vers un pays qu'ils ne connaissent d'ailleurs pratiquement pas. L'émoi est profond dans la commune de Morhange d'autant plus que M Laindouzi est très impliqué dans beaucoup d'actions associatives (croix rouge etc..).

Un des aspects le plus préoccupant est la fragilité de Mme Laindouzi. La situation d'angoisse et de tension que connaît la famille devient insupportable.

14 février 2007

le monde - 15/02 -

entretien au Kosovo avec Mme Raba

Philippe Torreton - (canal plus - 13/02-)


11 février 2007

républicain lorrain - clémence armand - 9/02 -

est républicain - 11/02 -



Difficile retour au Kosovo
Le 6 décembre dernier, après vingt et un jours de détention et cinq ans de résidence en Haute-Saône, la famille Raba est expulsée au Kosovo. Notre correspondante sur place l'a rencontrée.......

Manifestation à l'appel de RESF
PARIS. - Quelque 200 personnes selon les organisateurs, 70 selon la police, se sont rassemblées hier près de la Fontaine des Innocents à Paris (Ier) à l'appel du Réseau éducation sans frontières (RESF) pour demander le retour en France de la famille Raba, reconduite au Kosovo le 6 décembre dernier......

10 février 2007

républicain lorrain (morhange) - 10/02 -


07 février 2007

canard enchaîné 7/02


06 février 2007

qu'est devenue la famille Raba ? (Libé-6/02)


Le Monde - 6/02 -

03 février 2007

républicain lorrain - 1/02 - Woippy


Libération (3/02)

02 février 2007

Libération - rafle devant les "restos du coeur" -

21 sans-papiers ont eu le tort d'être affamés
Ils étaient venus pour manger. Ils ont fini dans des fourgons de police. Mardi, vingt et un sans-papiers ont été interpellés à Paris alors qu'ils se rendaient à la distribution de repas organisée par les Restos du coeur place de la République, comme chaque mardi, jeudi et samedi soir. Hier, des responsables du Réseau éducation sans frontières (RESF), qui soutiennent de longue date les sans-papiers, ont manifesté leur indignation : «Les Restos du coeur servent-ils d'appât à la police de Sarkozy ?»
Il est environ 19 heures, mardi. Des bénévoles de l'association fondée par Coluche se préparent à distribuer des colis de nourriture. 400 repas sont prévus. Selon des témoins, huit à dix fourgons de police sont garés derrière les bus touristiques habituellement stationnés aux abords de la place. Simultanément, dans les couloirs du métro, ainsi qu'aux nombreuses sorties qui entourent l'esplanade, des policiers effectuent, trois par trois, des contrôles d'identité sur les personnes «visiblement étrangères», selon l'expression d'un membre de RESF qui a assisté à plusieurs de ces contrôles.
Alertés, une trentaine de membres de RESF convergent place de la République. Des discussions s'engagent avec les policiers, et le ton monte lorsque des militants qualifient de «rafle» l'opération en cours. Brigitte Wieser, membre de ce groupe, témoigne : «Parler de rafle, ça les gêne, car cela fait référence à une période sombre de l'histoire. Mais selon le dictionnaire, une rafle est une arrestation massive opérée à l'improviste par la police dans un quartier suspect. Les personnes interpellées mardi étaient, de plus, clairement sélectionnées sur des critères physiques.» Le dernier fourgon quitte la place vers 21 heures alors que les bénévoles des Restos plient leurs stands.
Cette opération, ordonnée par le procureur de la République, a abouti à l'arrestation de «21 personnes», selon un bilan dressé par la préfecture de police, qui évoque une «opération de routine comme il s'en passe de manière régulière dans Paris, et qui n'avait aucun lien avec la distribution des Restos du coeur».
Ce n'est pas la première fois qu'une opération de police a lieu place de la République lors de la distribution de ces repas. Il y a quinze jours, les policiers s'étaient postés de manière beaucoup plus visible près des stands des Restos du coeur. L'intervention s'était soldée par deux arrestations, mais 150 repas avaient été distribués au lieu des 400 habituels.
Dans son communiqué, RESF dénonce «le ministre de la chasse aux étrangers» qui «monte d'un cran dans le cynisme» en prenant pour «cible les gens qui ont faim» et en transformant les «lieux de distribution en piège». «C'est comme pour les bêtes : l'appât au centre, les chasseurs en embuscade, les fourgons pour évacuer les prises.» Les Restos du coeur, ont, quant à eux, rappelé leur attachement à ne faire «aucune discrimination» et ont dénoncé des pratiques qui risquent de «faire peur aux plus démunis, qui n'oseront plus venir».


arrestations massives et contrôles mobiles
Depuis l'été 2005, le ministère de l'Intérieur fait pression sur les préfectures pour qu'elles atteignent des objectifs chiffrés d'expulsions de sans-papiers. Résultat : une multiplication des arrestations massives d'étrangers sélectionnés au faciès dans certains quartiers de Paris à forte concentration immigrée : Belleville, Ménilmontant, Château-d'Eau, Barbès... «Mais comme ces opérations ont entraîné des protestations des riverains, notamment des commerçants, les flics ont changé de pratiques : des groupes de policiers déambulent et opèrent des contrôles mobiles», précise Jérôme Martinez de la Cimade (service oecuménique d'entraide). Objectif de ces arrestations ? Remplir les centres de rétention, antichambre de l'expulsion vers le pays d'origine. Mais également inciter les sans-papiers à se cacher.
En protestation, les associations de défense des étrangers, regroupées au sein du collectif «Uni(e)s contre une immigration jetable», ont envoyé, au printemps 2006, une lettre au procureur de la République de Paris. Chaque rafle suppose en effet son autorisation expresse. Un courrier resté sans réponse. Selon Richard Moyon, porte-parole de RESF, des rafles sont organisées partout en France. La semaine dernière, une douzaine de personnes ont été arrêtées à Meudon (Hauts-de-Seine), et d'autres avant-hier à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), dont une Ivoirienne mère de cinq enfants. En province aussi, les préfectures sont incitées à faire du chiffre. Les associations de défense des sans-papiers organisent, mercredi à 17 heures, sur les marches de la gare Saint-Charles de Marseille, un rassemblement de protestation contre les arrestations organisées dans la cité phocéenne.

01 février 2007

conférence débat

Le Réseau Education Sans Frontière deThionville-Fensch -Orne et Pays-Haut propose une conférence débat :

« FRANCE:TERRE D’ASILE ? »

le vendredi 2 Février 2007 à 20H30

Cinéma le Palace à Hayange - entrée gratuite -


intervenante : Clémence ARMAND, auteur du livre « Droit d’asile, au NON de quoi ? »

Clémence ARMAND dédicacera son livre et échangera avec le public de 15h à 17h ce même jour à la librairie Plein Ciel, rue du Four Banal à Thionville.