Mesnil-Amelot : situation toujours tendue au centre de rétention
Les protestataires du centre de rétention, situé en région parisienne, ont indiqué poursuivre leur grève de la faim alors que la préfecture évoquait une situation "calme".
Etrangers clandestins à Calais (AP) La situation au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) était toujours tendue, mardi 1er janvier au soir, où des sans-papiers entendaient poursuivre leur mouvement de grève de la faim pour protester contre leurs conditions de rétention, a affirmé à l'AFP un de leurs porte-parole.En début de soirée, les protestataires - environ quatre cinquièmes des pensionnaires [114 lundi, ndlr] - "mobilisés", entendaient manifester dans la cour du centre pour la deuxième fois de la journée et comptaient poursuivre leur mouvement de grève de la faim entamé jeudi dernier, a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement, Benjamin Badikadila.La préfecture évoque une situation "calme"Alors que la préfecture indiquait dans un premier temps mardi que la situation était "calme", le directeur de cabinet de la préfecture, Philippe Portal, joint par l'AFP vers 18H30, a reconnu qu'"un rassemblement spontané sur le terrain central" avait eu lieu à la mi-journée et que "la moitié des retenus (avaient) refusé de manger leurs repas".Le mouvement de protestation des retenus contre leurs conditions de rétention a commencé la semaine dernière au CRA du Mesnil-Amelot par la rédaction de "doléances" portées au chef du centre et une grève de la faim pour certains de jeudi à samedi.Il s'est ensuite étendu aux deux CRA de Paris-Vincennes, où les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de samedi à dimanche et de dimanche à lundi, pour faire rentrer dans leurs chambres les protestataires qui voulaient rester dans la cour. Un rassemblement de soutien, personnalités et militants de RESF, a réuni 80 personnes devant ces deux centres mardi après-midi. (avec AFP)
Etrangers clandestins à Calais (AP) La situation au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) était toujours tendue, mardi 1er janvier au soir, où des sans-papiers entendaient poursuivre leur mouvement de grève de la faim pour protester contre leurs conditions de rétention, a affirmé à l'AFP un de leurs porte-parole.En début de soirée, les protestataires - environ quatre cinquièmes des pensionnaires [114 lundi, ndlr] - "mobilisés", entendaient manifester dans la cour du centre pour la deuxième fois de la journée et comptaient poursuivre leur mouvement de grève de la faim entamé jeudi dernier, a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement, Benjamin Badikadila.La préfecture évoque une situation "calme"Alors que la préfecture indiquait dans un premier temps mardi que la situation était "calme", le directeur de cabinet de la préfecture, Philippe Portal, joint par l'AFP vers 18H30, a reconnu qu'"un rassemblement spontané sur le terrain central" avait eu lieu à la mi-journée et que "la moitié des retenus (avaient) refusé de manger leurs repas".Le mouvement de protestation des retenus contre leurs conditions de rétention a commencé la semaine dernière au CRA du Mesnil-Amelot par la rédaction de "doléances" portées au chef du centre et une grève de la faim pour certains de jeudi à samedi.Il s'est ensuite étendu aux deux CRA de Paris-Vincennes, où les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de samedi à dimanche et de dimanche à lundi, pour faire rentrer dans leurs chambres les protestataires qui voulaient rester dans la cour. Un rassemblement de soutien, personnalités et militants de RESF, a réuni 80 personnes devant ces deux centres mardi après-midi. (avec AFP)
0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire
<< Home