douanier Soutien aux familles et aux enfants <br> sans-papiers de Moselle (57): « Invitation à quitter la France » à l'ARIEL à Metz

16 janvier 2008

« Invitation à quitter la France » à l'ARIEL à Metz


RESF METZ vous invite à venir en discuter et échanger autour du film
« Invitation à quitter la France »
JEUDI 17 JANVIER 2008 20H30

AU CINEMA ARIEL à METZ RUE DU PALAIS

DEBAT AVEC MURIELLE MERCIER DE LA CIMADE
Rachelle est camerounaise. Ivan est colombien. Tous deux sont élèves de terminale au Lycée Jules Ferry à Paris. Le jour de leurs 18 ans, alors qu’ils s’apprêtent à passer leur bac, ils reçoivent des autorités préfectorales une « Invitation à quitter le territoire français » et deviennent du jour au lendemain des « sans papiers » passibles d’expulsion.
Amis, professeurs et parents d’élèves se mobilisent autour d’eux pour faire face à cette menace.
Au plus près des lycéens et de leur entourage, Marion Stalens la réalisatrice a suivi pendant plusieurs mois le parcours du combattant dont les deux jeunes gens ont fini par sortir victorieux. Entre dialogues informels et rencontres provoquées, le film soulève de multiples interrogations sur les questions complexes de l'immigration et de l'identité. Au-delà d’une chronique dont les évènements se déroulent au plus fort des expulsions de l’été 2006, le film permet d’observer l’émergence de nouvelles formes de solidarité dans la société française.

A L’ISSUE DU FILM, UN DEBAT SUR LA REALITE QUE VIVENT LES RETENUS AUX CENTRE DE RETENTION DE METZ ET D’AILLEURS SERA ANIME PAR MURIELLE MERCIER DE LA CIMADE, COORDINATRICE REGIONALE POUR LES CENTRES DE RETENTION, ET QUI INTERVIENT AUX CENTRES DE RETENTION DE METZ ET STRASBOURG
Alors que les incidents se multiplient dans les centres de rétention, la Cimade dénonce la « demesure de la politique d’expulsion ». La Cimade n’hésite pas à dire, dans son rapport 2006, que « certains centres ont été transformés en véritables camps. ». On institue la privation de liberté comme mode de gestion des personnes migrantes. C’est une forme d’industrialisation de l’éloignement. A cet égard, la construction de centres de grand ampleur et de nouveaux centres comme celui de Metz (98 places à l’horizon 2008) est très inquiétante. On approche des 2000 places en centre de rétention administrative, sans compter les locaux de rétention-une centaine en France- Des moyens supplémentaires sont engagés pour permettre à la machine administrative de gérer plus d’expulsions et de renvois.400 à 500 places sont encore attendues Les arrestation au domicile sont devenues quotidiennes. Plus de 300 mineurs ont été conduits en rétention avec leur proche en 2007. C’est une mécanique froide qui n’est pas là pour apprécier les situations personnelles, mais pour atteindre des résultats chiffrés, des quotas d’expulsion.
Le projet de directive européenne sur la rétention et l’expulsion des étrangers veut aller plus loin et prévoit des durées de rétention pouvant aller jusqu’à 18 mois …