douanier Soutien aux familles et aux enfants <br> sans-papiers de Moselle (57): août 2007

30 août 2007

le crescendo dans l'indignité ! -URGENT-

Arrêtés lundi matin à 7 heures Yekaterina et Vladimir Popov devaient être expulsés mardi à 9h. L'expulsion minute a finalement échoué. Ils ont été transportés au centre de rétention de Oissel avec leurs deux enfants Véronique(4 ans) et Geoffrey (quelques mois) mais une nouvelle tentative d'expulsion est prévue pour demain , 31 août.
Connaissant les risques qu'ils encourent en cas de retour au Kazakhstan, ils supplient les autorités françaises de les autoriser à laisser Véronique et Geoffrey à leur grand-mère maternelle à Angers.
Ils demandent que leur déclaration soit diffusée et portée à la connaissance du public afin que chacun mesure les horreurs auxquelles conduit l'acharnement du gouvernement contre les sans papiers en général et contre cette famille en particulier.
RESF
"La France nous oblige à partir vers la mort, c'est sûr à cent pour cent.
"Encore plus depuis que la préfecture des Ardennes a fait faire une enquête auprès de la police du Kazakhstan, le KNB, ancien KGB.
"Tout le monde peut comprendre qu'il est impossible pour nous de rentrer sans danger au Kazakhstan, où les russes qui restent sont déjà très brimés.
"Véronique et Geoffrey, nos deux enfants aussi trouveront la mort là-bas, et quelle mort ! Quand les gendarmes sont venus nous chercher, j'ai voulu laisser mes enfants à ma mère ; ils m'ont dit non, les enfants viennent avec vous.
"Si on nous embarquait de force, qu'on ait au moins pitié de nos enfants, qu'ils soient confiés à ma mère."

Yekaterina et Vladimir POPOV

Réunion RESF57 - Réunion RESF57

La réunion départementale de RESF57 aura lieu :

le mardi 4 septembre à 19 h

Rendez vous à METZ 3 rue Gambetta au 1er étage

le téléphone sonne -28/08/2007- les sans papiers -

Les sans papiers

Entre reconduites à la frontière et grève de la faim…Le bras de fer est engagé entre le ministre de l’immigration et les étrangers en situation irrégulière…Mais quels sont les effets réels de la politique de Brice Hortefeux ?
Invités :
-Thierry Mariani, Député UMP du Vaucluse, rapporteur du projet de loi relatif à l’immigration et à l’intégration.
-Christophe Hérin, membre du comité des sans papiers de Lille.
-Jean-Michel Delarbre, membre de Réseau Education Sans Frontières.


29 août 2007

nouvel observateur (florence aubenas) - 25/08 -

Zapatero ne regrette pas d'avoir régularisé des sans-papiers (rue89.com)



C'est un sérieux couac diplomatique entre Paris et Madrid. François Fillon et Rodriguez Zapatero, le Premier ministre espagnol, se contredisent sur la question de la régularisation des sans-papiers en Espagne. Le chef de gouvernement français affirmait dimanche soir sur TF1 que son homologue espagnol lui avait confié, en juillet, qu'il regrettait la régularisation de 600 000 sans-papiers à laquelle son gouvernement avait procédé en 2005, et s'était engagé "à ne plus le refaire".

Le démenti ne s'est pas fait attendre: contrairement à ce qu'affirme François Fillon, Zapatero ne "regrette" pas "amèrement" ce choix de régularisation. Le premier ministre espagnol a affirmé mardi à la presse qu'il ne regrettait en aucune façon cette décision, qui était "nécessaire, commode et positive". Il a expliqué que son gouvernement et lui même considèrent que "personne ne peut travailler dans l'illégalité". Il a rajouté qu'il "ne permettrait pas" que 600 000 personnes travaillent sans-papiers.

Son ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a ajouté pour sa part que cette politique avait été "un succès", et qu'elle est aujourd'hui "un modèle pour de nombreux pays".

Zapatero a voulu couper court à la polémique naissante en Espagne en précisant que "le gouvernement français émettra une note pour éclaircir ce qui a pu être une mauvaise interprétation".

L'entourage de François Fillon a affirmé à l'agence de presse espagnole EFE que le Premier ministre avait compris que son homologue espagnol "n'avait pas eu d'autre choix" que celui de régulariser les immigrés.

Tout au long de la campagne électorale, Nicolas Sarkozy et l'UMP avaient utilisé le spectre de la régularisation, à l'espagnole ou à l'italienne, pour défendre leur politique de durcissement de l'immigration en France.

Un tel "aveu" de Zapatero aurait été du pain béni pour le gouvernement français, alors que le Parlement s'apprête à voter, en septembre, une nouvelle loi sur l'immigration, serrant un peu plus la vis à l'entrée en France.

Sur TF1 dimanche, François Fillon a défendu la politique d'expulsions que promeut son gouvernement en affirmant que celle-ci était "la seule solution" possible pour la France comme pour les autres pays européens".

Les regrets de Zapatero étaient la cerise sur le gâteau de la démonstration, mais le Premier ministre a visiblement été trop gourmand.

15 août 2007

France2 - 14/8/2007 -


12 août 2007

L'appel de RESF

C’est un enfant, il a douze ans, il est entre la vie et la mort à Amiens. Il aurait pu être Chinois, être plus âgé, et le drame aurait pu avoir lieu à Dôle, Lyon, Lille ou n’importe où en France. Ce n’est pas un accident. C’est l’effet direct et inéluctable de la politique imposée aux préfectures et aux policiers par le gouvernement. Les services sont soumis à des quotas en matière d’interpellation (125 000 exigés par le ministre en 2007) et d’expulsions (25 000).Oui, les sans-papiers sont pourchassés par la police. Jusque chez eux.D’autres drames, moins spectaculaires, se déroulent partout en France : à l’heure où nous écrivons, 10 parents (pères ou mères) d’enfants scolarisés sont placés en centre de rétention par la préfecture de police de Paris, en attente de leur expulsion pendant qu’à la maison le parent échappé à la rafle et les enfants sont dévorés d’inquiétude devant leur avenir de demi-orphelins. A Metz, un autre père de famille risque l’expulsion par l’Allemagne vers la Mongolie. Et on pourrait poursuivre cette liste qui dénombrera toujours en deçà de la réalité arrestations et expulsions, familles déchirées et vies brisées….Le Réseau sans frontières est fier de défendre ces familles, ces enfants ; il s’efforce de construire la solidarité nécessaire, même en cette période où l’Etat, quoiqu’il en dise, en profite pour mettre les bouchées doubles.Les enfants de ce pays, où leurs familles sont venues chercher tolérance et liberté ont le droit de vivre comme tous les enfants, sans la peur quotidienne au ventre, de même que leurs parents.Il faut mettre fin aux expulsions, et aux pratiques auxquelles les forces de police se livrent, et donner à ceux qui vivent à nos côtés le droit au séjour.

11 août 2007

Libération -11/08-

10 août 2007

Libération -10/08-

ASSEZ !

Mercredi 8 août, un jeune de 18 ans, Aissa Bohohemar, se faisait arrêter par la Police, emmener en garde à vue près de 24 heures pour être ensuite placé en rétention en vue de son expulsion. Tableau hélas devenant de plus en plus banal. Ce qui l’est moins, c’est que ce jeune, arrivé mineur sur le territoire français il y’a près d’un an, a obtenu une protection jusqu’à sa majorité, a été scolarisé. Il montait depuis quelques semaines un dossier en vue de sa régularisation par la Préfecture en toute transparence et faisait confiance dans les institutions. Le jeune n’était pas clandestin, était pris en charge par des éducateurs et a vu son avenir se briser du jour au lendemain parce qu’un policier zélé a voulu stopper un parcours de vie à cause d’un faciès particulier .
L’adolescent passe devant le Juge des Libertés cevendredi matin, pour être orienté en centre de rétention.

cela se passe en France.....de nos jours


-le 20h de France 2 hier soir-

Pendant ce temps, Le Pen ne tarit pas d'éloges à l'endroit du Président de la République(?)

09 août 2007

Un enfant sans-papiers blessé en chutant pour fuir la police

Un Ukrainien de 12 ans a été hospitalisé dans un état grave, après avoir chuté du 4e étage d'un immeuble d'Amiens en voulant fuir avec son père la police.

Un enfant ukrainien sans-papiers de 12 ans a été hospitalisé dans un état grave après avoir chuté accidentellement jeudi 9 août à Amiens du 4e étage d'un immeuble, en voulant fuir avec son père la police qui s'apprêtait à les interpeller, a-t-on appris de sources concordantes.
Comme les forces de l'ordre allaient s'introduire dans l'appartement familial, vers 08h30, le père a tenté de s'enfuir en passant sur le balcon d'un voisin. L'enfant, qui le suivait, aurait chuté du balcon. Il a été transporté "dans un état grave" à l'hôpital Nord d'Amiens.
La police d'Amiens intervenait dans le cadre d'une réquisition du procureur de la République de la ville.
Le père de famille, âgé de 33 ans, sa femme, âgée de 29 ans, et leur fils avaient effectué plusieurs demandes d'asile politique et de titres de séjour, toutes rejetées depuis février 2005, peu après leur arrivée en France.
Le parquet d'Amiens a indiqué qu'un point presse sur l'affaire serait organisé à 16H30 au tribunal par le procureur Patrick Beau.

Républicain Lorrain - 9/08

02 août 2007

indigne.....

Deux personnes se sont fait arrêter en Préfecture lundi 30 Juillet , et conduites directement au Centre de rétention.
Mme X. , algérienne, d' Hayange, n'a revu ni son compagnon ni ses filles qui l'attendaient. On pouvait croiser les enfants cet après midi "en visite" au centre de rétention, quittant leur mère en pleurs. Elle doit passer au T.A de Strasbourg demain après midi.
M. AZO Trifon, albanais en France depuis l'été 2005 ( il a fait Blida pour ceux qui s'en souviennent)... Opération lourde (ablation d'un rein) il y a 8 mois, logé au CADA de Rosselange : il a suivi les conseils du directeur qui lui disait d'engager une demande pour raisons médicales s'il avait un refus de CRR et qu'il n'y aurait aucun problème vu son état de santé.
Après ce refus, ne pouvant plus être hébergé au CADA il s'est retrouvé à Metz, logé par le 115. Et prié d'aller signaler son changement d'adresse à la préfecture.
Il s'est retrouvé menotté par deux hommes en civil. Et au centre de rétention à Metz, 15 jours pour l'instant...
Il y a actuellement aussi la famille AMOYAN , arméniens en attente de "réadmission" vers la Hongrie où ils avaient déjà été pris. Ils ont déjà refusé d'embarquer une première fois et ont donc été ramenés en attendant un autre essai. Ils ont trois enfants de 8 mois, 4 ans et 6 ans. Les enfants s'amusent à frapper sur le distributeur en espérant qu'il en tombera ce qu'ils voient.... Sinon, quelques mètres carrés d'asphalte ... sous les grillages et les barbelés...
On peut leur apporter de livres, des jouets. Mais la nourriture est interdite.
Egalement M. DEJHUU, mongol, père d'une fillette de 7 ans scolarisée à Aubervilliers et dont la femme est enceinte de bientôt 7 mois. En France depuis 2004.
Un homme assez âgé est également retenu ( 17 ans en France)...
Horaires de visite : 10 h - 11 h 30 15 h - 17 h 30
Munissez vous d'une pièce d'identité

RESF 57

faire du chiffre...
quitte à piétiner les valeurs républicaines d'humanité et de fraternité !