Un bébé sans-papiers en garde à vue pendant 9 heures
Laissés à 400 km de chez eux
Mais le 17 octobre, le couple et leur nouveau-né sont emmenés par la gendarmerie, placés en garde à vue pendant près de neuf heures, puis conduits au centre de rétention de Rennes. Le juge des libertés et de la détention ordonne leur mise en liberté le lendemain, en raison du "traitement inhumain et dégradant" de la garde à vue de leur bébé, contraire à l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme.
Le préfet fait appel, mais la décision du juge des libertés sera confirmée le 23 octobre par la Cour d'appel de Rennes.
Me Gilles Piquois, avocat de la famille, a par ailleurs indiqué à France Info qu'une plainte pour "délaissement de personnes hors d'état de se protéger" devait être déposée. Selon l'avocat, dès l'annonce de leur mise en liberté, le couple et leur bébé ont été relâchés près de Rennes, soit à plus de 400 km de leur domicile, et ce après 19h. Me Piquois a souhaité un entretien avec le président de la République, à l'Elysée.
