une lettre de Patrice Thilly
Quel est celui d'entre nous, qui en voyant un individu se noyer ne lui tendrait pas la main ? C'est un admirable réflexe d'urgence qui s'opère sans préalable. En effet, il ne viendrait à l'idée d'aucun sauveteur de regarder la couleur de peau ou bien de questionner la victime sur ses convictions religieuses, politiques, philosophiques ou morales. Oui, en l'occurrence il y a bel et bien urgence à éviter à des "frères" de retourner dans leur pays d'origine qu'ils ont quitté depuis quelques années car leur vie peut y être mise en péril ou faire l'objet de représailles ou bien encore attiser la convoitise de mafias locales désireuses de s'emparer de la prime constituant l'aide au retour.
Et tout cela n'a rien à voir avec l'immigration clandestine.
A défaut d'appliquer notre fraternité (la devise de notre République), montrons-nous au moins humains en essayant de tirer des enseignements de l'Histoire ; en 1942, les expulsés portaient une étoile jaune !
L'expulsion, c'est l'antonyme de l'intégration, ce n'est qu'une sanction qui ne résout rien des problèmes de ces gens.
Patrice THILLY
Et tout cela n'a rien à voir avec l'immigration clandestine.
A défaut d'appliquer notre fraternité (la devise de notre République), montrons-nous au moins humains en essayant de tirer des enseignements de l'Histoire ; en 1942, les expulsés portaient une étoile jaune !
L'expulsion, c'est l'antonyme de l'intégration, ce n'est qu'une sanction qui ne résout rien des problèmes de ces gens.
Patrice THILLY
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